Sapporo!!!
Ceux qui étaient déjà au courant devaient commencer à s'impatienter! Le 10 avril dernier, nous quittons donc le climat tropical de KL par l'avion de nuit et arrivons sept heures plus tard à Sapporo, au Japon. Premier choc: il neige! Deuxième choc, alors que nous cherchons un moyen de quitter l'aéroport pour rejoindre le centre ville: les prix des transports manquent de nous faire tomber à la renverse. Même comparé à l'Europe, c'est cher, et ce n'est que le début des tourments pour notre pauvre porte-monnaie.
Nous nous décidons finalement pour le bus et arrivons au centre-ville de Sapporo. Le vent fait virevolter les abondants flocons de neige qui semblent prendre soin de tomber dans nos yeux quelle que soit la direction dans laquelle on regarde. Un arrêt au restaurant de nouilles s'impose.
Deux bols de ramen et un coup de wifi plus tard, nous avons trouver notre QG: le Joy-cafe, un manga-café à deux pas de la station de train du centre-ville.
Le principe du manga-café est que l'on paye pour le temps qu'on y reste, tous les services étant inclus et accessibles à volonté, avec notamment l'accès à internet, une bibliothèque de mangas, des magazines et des boissons, plus dans notre cas, un distributeur de glace qui fait le bonheur de Yannick.
Chez Miyuki
Bien organisés, nous avons trouvé une Couchsurfeuse pour nous héberger à Sapporo. C'est Miyuki, une adorable trentenaire, qui vit avec son mari et ses deux enfants. Nous passons deux jours dans son exquise maison, où tout est si adorablement japonais (normal, me direz-vous, mais ça n'en est pas moins formidable): nous dormons sur des futons, dinons de ramens, buvons du saké chaud, utilisons une douche et des toilettes à la japonaise et profitons tous les matins d'un petit déjeuner japonais avec riz et soupe miso.
La chambre, rien que pour nous, et la douche: notez qu'on ne se douche pas dans la baignoire, mais directement "sur le sol", la douche étant une piècé à part entière et pas juste une cabine comme chez nous.
Flash spécial sur les toilettes japonaises, qui font définitivement parties du choc culturel: c'est le fin du fin, avec siège chauffant, petits jets à température réglable et lavabo inclus. Dans les toilettes des cafés ou lieux publics, on trouve parfois également des boîtes à sons de chasse d'eau, pour couvrir le bruit du pipi ; on n'arrête pas le progrès.
A droite, les toilettes de chez Miyuki ; à gauche, les toilettes du manga kisa.
Le second soir, deux couchsurfeuses Malaisiennes reçues quelques semaines auparavant viennent diner avec nous chez Miyuki. Nous nous mettons aux fourneaux pour un repas "à la française", qui ravit toujours nos hôtes.
Un peu de tourisme
Nous ne visitons pas seulement le manga café mais profitons également du beau temps pour visiter quelques attractions de Sapporo: hormis les centre commerciaux (souvent listés en première position dans les brochures touristiques, parce que, c'est bien connu, ça passe le temps au touristes de dépenser des sous), on y trouve le parc Maruyama et son grand sanctuaire shinto, un musée du saké (une étagère d'explication, le reste de la salle consacré à la vente de saké...) et des marchés de fruits de mer (vous remarquerez qu'il y a presque toujours la notion de "dépenser des sous, c'est rigolo" au Japon). Marcher dans les rues fait aussi parti des meilleurs passe-temps et c'est gratuit :)
Le sanctuaire du parc Maruyama
Promenade dans les rues
Le 11 avril, c'est encore l'hiver au nord de Hokkaïdo!
La brasserie de Sapporo (cachée dans un centre commercial), où fut un temps fabriquée la bière éponyme.
Nous quittons Miyuki pour une nuit à l'hôtel avant de retrouver notre second couchsurfer: Aki, un Japonais de 37ans qui a voyager de part de monde dans ses jeunes années, et qui a donc un regard très intéressant sur son pays. Il répond à toutes nos questions sur les mœurs du Japon.
Le ferry
Après cinq jours de vacances à Sapporo, sur l'île de Hokkaïdo, nous faisons vers Honshu, l'île principale du Japon. Dix-huit heures de ferry nous attendent, mais avec le luxe japonais, il y a de quoi s'occuper: profiter des machines à laver et séchoirs disponibles, visiter les quatre étages, le cinéma et les bains publics installés sur le bateau et dormir sur la moquette du dortoir.