Le grand départ

Premier jour de route ou les grands principes de l’auto-stoppeur

Les derniers jours à Nancy ont filés à toute vitesse, entre l’appartement à rendre, l’administratif et les achats de dernière minute à régler et les rendez-vous avec les copains, qu’il faut tous voir avant le départ.

Enfin vendredi matin, nous sommes prêts. Comme à note habitude, nous partons en stop, définitivement notre moyen de transport préféré et une bonne façon de se replonger dans l’aventure. Le plan de la journée: faire route jusqu’à Liège avec une pause à Longwy pour voir mon papa.

Premier principe de l’auto-stoppeur: patient tu seras

Quand nous stoppons ensemble, Yannick et moi sommes généralement chanceux et n’attendons jamais très longtemps le pouce levé. Mais les petits moments de galère ne sont jamais bien loin. Aujourd’hui, il fait plutôt froid et humide et la journée va me forcer à revoir mes statistiques personnelles à la baisse. Contre nos dix minutes d’attentes habituelles, on dépasse cette fois largement la demi-heure à chacun de nos spots.
Nos premières conductrices, deux petites jeunes adorable, nous emmènent jusque Metz. Malheureusement, elles loupent l’aire de repos et nous déposent en dehors de la voie rapide. Voilà qui va corser un peu les choses. Nous levons le pouce à un rond-point pendant un petit moment jusqu’à ce qu’un jeune homme nous propose de nous déposer à Rombas, une petite ville sur notre chemin. Encore pire! La route que nous devons suivre est totalement inaccessible pour les stoppeurs, pas moyen d’y accéder à pied et encore mois d’arrêter des voitures. La pluie s’invite pour couronner le tout. Nous finissons par stopper sur un passage piéton en espérant rejoindre la voie rapide. Bingo, un conducteur s’arrête:
    « Eh tu vas où?
    « Nous essayons de rejoindre la voie rapide, nous allons vers Longwy.
    « Eh monte, c’est par là que j’vais aussi, j’vais vous emm’ner à un endroit mieux »
Ça c’est une bonne nouvelle. Effectivement, quelques km plus loin, il nous dépose littéralement sur la voie rapide... sur un zébra entre deux voies. De mieux en mieux. Heureusement, le traffic n’est pas très dense et nous nous faufilons rapidement sur le bord de la route, derrière la glissière de sécurité. A quelques mètres se trouve une sorte de rond-point et une jolie bande d’arrêt d’urgence. Une demi-heure plus tard, notre quatrième conducteur vient nous sauver du froid. C’est un trentenaire enjoué, qui part bientôt pour une aventure en Thaïlande. Il se propose de faire un petit détour et dépose juste devant chez mon papa.


    Deuxième principe de l’auto-stoppeur: flexible tu seras

Il est près de 16h, nous sommes à peine à la moitié du chemin mais déjà confortablement installés autour d’un verre avec mon père. La météo n’a pas l’air de s’améliorer et à ce train, nous avons peu de chance d’arriver à Liège avant la nuit. Nous décidons donc de nous arrêter pour aujourd’hui - rester au chaud et profiter d’un bon moment ensemble semble une bien meilleure option.

La basse-cours de mon père, un avant-goût de la ferme !

Un grand merci à Said, Michel, Michelle, Liam, Benoit et Camille et bien sûr aux parents pour leur accueil et leur aide :) Rendez-vous demain pour la suite du voyage!

Comments

[pattepackers]

Espérons qu'on aura plus de chance les prochaines fois ;)

Bisous!!

[Léa]

Eh ben, c'était costaud cette reprise du stop ^^"

Heureusement que vous étiez pas trop pressé :)



Bisous les copains !